« Slow fashion », « Slow ware », « Sustainable fashion » … Par opposition à la « Fast-Fashion », ces termes anglophones font de plus en plus parler d’eux. Ces mêmes termes que les marques de mode ont tendance à s’approprier et transforment en argument marketing pour justifier des prix parfois trop élevés. Pourtant, la Slow Fashion est bien plus qu’un chiffre, elle s’apparente à un nouveau mode de consommation, un nouveau mode de vie.
La fast fashion fait référence à un mouvement de marques qui produisent des vêtements très rapidement, très souvent et à moindre coût. Une marque de fast fashion peut sortir jusqu'à 36 collections par an, contre 4 collections pour une marque de mode classique. La fast fashion est critiquée pour ses nombreuses conséquences sociales et environnementales.
Il y a quelques facteurs clés qui sont communs aux marques fast fashion :
Des milliers de styles, qui touchent à toutes les dernières tendances.
Un délai extrêmement court entre le moment où une tendance ou un vêtement est vu sur le podium, ou dans les médias de célébrités, et le moment où il arrive sur les étagères.
La fabrication à l'étranger, où la main-d'œuvre est la moins chère, avec l'utilisation de travailleurs à bas salaires sans droit ni sécurité adéquate, ainsi que des chaînes d'approvisionnements complexes et peu visibles au-delà du premier niveau et de sous-traitance.
Quantité limitée d'un vêtement particulier - c'est une idée lancée par Zara. Avec l'arrivée de nouveaux stocks en magasin tous les deux ou trois jours, les acheteurs savent que s'ils n'achètent pas quelque chose qu'ils aiment, ils vont probablement manquer leur chance.
Des matériaux bon marché et de mauvaises qualités, où les vêtements se dégradent rapidement et sont jetés.
L’industrie de la mode est vivement critiquée par les militants écologistes à cause de ses nombreux effets néfastes pour l’environnement. Plusieurs choses sont pointées par les militants écologiques.
Que ce soit le transport des vêtements, les conditions de travail ou encore la pollution qu’engendre la production en masse, ce sont tant de choses qui sont très critiquées aujourd’hui.
L’industrie de la mode est aujourd’hui la deuxième industrie la plus polluante après celle du pétrole. Cela est notamment dû à l’utilisation de pesticides, de formaldéhyde, de substances cancérigènes dans les tissus servant à la confection des vêtements que portent les consommateurs de la fast fashion.
Il existe différents façons de consommer une mode plus responsable, en voici quelques unes. Vous pouvez privilégier une façon plutôt qu’une autre mais dans tous les cas si vous achetez selon l’un des critères suivants, vous pouvez dire que vous consommez de manière responsable.
Made in France
Choix des matières écologiques
Economie circulaire en achetant des vêtements de seconde main : fripperies, boutique vintage.
Respect des conditions de travail des salariés
Ici, pas de jugement. On est tous passés par la case “j’ai déjà un pull gris mais celui-ci a un joli détail sur le col et une nuance un peu plus foncée, donc j’en ai besoin, donc je l’achète”.
Le problème avec la fast fashion, c’est que les matières sont faites pour ne pas tenir… Et donc créer une mode “jetable”. Après deux ou trois lavages, les pièces ne se tiennent plus, et on a envie de les remplacer.
C’est sûr qu’une veste multicolore à sequins fera sensation lors d’une soirée. Mais la probabilité pour que vous la ressortiez un jour est proche de zéro. L’avantage des basiques, c’est qu’ils permettent de créer un dressing polyvalent dont vous ne vous lasserez pas. En les mixant et accessoirisant, vous réinventez constamment votre style sans jamais sombrer dans la monotonie.